Ludivine Ritz (MC, LPCN, Université de Caen), Nicolas Mauny (MC, Laboratoire de Psychologie, Université de Franche-Comté, ancien doctorant LPCN), Pascale Leconte (MC, COMETE, Université de Caen) et Nicolas Margas (MC, Institut des Sciences du Sport, Université de Lausanne) ont également publiés un nouvel article. Ludivine Ritz est impliquée dans le programme de recherche du LPCN Addiction dont le projet “ADUC“.
Ritz, L., Mauny, N., Leconte, P., & Margas, N. (2023). French validation of the Compensatory Eating and Behaviors in Response to Alcohol Consumption Scale (CEBRACS) in a university student sample. Eating and weight disorders: EWD 28(1). https://doi.org/10.1007/s40519-023-01622-8
Abstract
Purpose Food and Alcohol Disturbance (FAD) is characterized by the combination of problematic alcohol use and eating disorder symptoms to offset caloric intake associated with alcohol drinking and/or to enhance intoxication. The Compensatory Eating and Behaviors in Response to Alcohol Consumption Scale (CEBRACS) is a proven tool for measuring FAD, validated in English and Italian populations but never in the French population. The present study aims at validating a French version of the CEBRACS in a representative sample of university students and to determine its validity and reliability. Methods 2267 university students completed the CEBRACS and measures of eating disorders, alcohol consumption and exercise. Results An exploratory factor analysis revealed a 4-factor structure: enhancement of the effects of alcohol, dietary restraint and exercise, purging and vomiting and extreme fasting. The internal consistency for these subscales ranged from good to excellent. Correlations between the CEBRACS and eating disorders, alcohol and exercise measures revealed a good concurrent validity. No gender differences were found in the CEBRACS scores. Participants with a CEBRACS total score > 21 points were at higher risk for developing eating disorders and alcohol-related problems. Conclusions These findings highlight the reliability and validity of the French version of the CEBRACS. The distinct factors identified in the CEBRACS allow to distinguish between participants with different motives for engaging FAD behaviour and thus to prevent future development of eating and/or alcohol use disorders. The CEBRACS seems to be a relevant scale to capture FAD behaviors and thus to prevent negative and deleterious consequences. Level of evidence: Level III, evidence obtained from well-designed cohort or case–control analytic studies.
Il est consultable via ce lien : https://link.springer.com/article/10.1007/s40519-023-01622-8
Celui-ci a été publié dans la revue Eating and weight disorders (EWD) (IF: 4.652) une revue internationale une revue internationale qui couvre la recherche et le traitement des troubles de l’alimentation et de l’obésité dans diverses disciplines.
Astrid Hirschelmann (PU, LPCN, Université de Caen) et Alexandre Ledrait (MC, LPCN, Université de Caen) ont publié un nouvel article cet automne. Ils sont impliqués dans le programme de recherche du LPCN “Dynamique Familiale“.
Hirschelmann, A., & Ledrait, A. (2023). Différencier conjugopathie et dysparentalité: l’exemple des consultations familiales sous main de justice. Dialogue, 241(3), 65-78. https://doi.org/10.3917/dia.241.0065
Abstract
Bien que les violences conjugales soient un véritable problème de santé publique, force est de constater qu’elles restent souvent indifférenciées. Les auteurs discutent dans cette contribution des enjeux de la violence causée par des vulnérabilités spécifiques, inhérentes souvent à la conjugalité mais se répercutant sur la parentalité et l’enfant, et qui nécessitent l’intervention de la justice. Ils se basent sur le dispositif « Protection médiation prévention » ( pmp ) pour illustrer que la justice peut présenter un vecteur thérapeutique utile à appeler à la (juste) place de chaque membre de la famille dès l’annonce d’un conflit en amont de la violence et l’installation de troubles psychologiques pérennes, notamment pour l’enfant. La confrontation avec la justice peut être l’occasion de sensibiliser aux souffrances engendrées par les violences et créer une amorce thérapeutique. Pour cela, les professionnels doivent pouvoir discriminer ce qui relève du registre du conflit et de la violence tout comme de la dysparentalité et de la conjugopathie. Ces réflexions et expériences de terrain ont débouché sur une recherche-action à l’université de Caen qui vise à proposer des interventions spécifiques et différenciées dans des situations de conflits et/ou de violence dans le cadre de l’assistance éducative.
Il est consultable via ce lien : https://www.cairn.info/revue-dialogue-2023-3-page-65.htm?ref=doi
Celui-ci a été publié dans la revue Dialogue – Familles & couples, une revue française (Erès éditions) sur les problématiques psychologiques et les évolutions sociales du couple et de la famille.