Programmes de recherche

Les projets menés au LPCN sont rassemblés dans 4 programmes de recherche qui correspondent à 4 problématiques sociétales d’actualité :
les addictions, la dynamique familiale, l’éducation scolaire et la transition écologique.

Addictions

Le programme Addictions (coordinatrice : J. Mange) vise à comprendre les facteurs explicatifs du trouble de l’usage de l’alcool (TUAL) et des consommations de substances psychoactives dans l’objectif de développer des dispositifs de prévention universels ou ciblés pour prévenir les conséquences de ces troubles et/ou consommations. Ce programme a un ancrage important dans le domaine médico-social du territoire.

Il comprend 4 projets de recherche :

Le projet a pour objectif de mieux comprendre la façon de consommer des étudiant.e.s et de mieux prévenir les risques de santé publique liés aux consommations, en vue d’accompagner les étudiant·e·s, et notamment ceux et celles en difficulté avec leur consommation. Il se déroulera de 2017 à 2024. Il est découpé en trois volets :

  • une étude longitudinale proposée à l’ensemble des étudiant·e·s unicaen permet l’étude de l’évolution des consommations et des déterminants de ces consommations
  • une étude expérimentale et longitudinale est proposée à une cohorte d’étudiant·e·s de L1 visant à mieux comprendre les conséquences psychologiques, sociales et médicales des consommations à risque à moyen terme
  • des études expérimentales testant des actions de prévention innovantes

Il a déjà bénéficié de trois sources de financements (FRA · Fondation pour la recherche en alcoologie pour le volet 1 et Région Normandie · RIN émergent 2019 pour les volets 1 et 2 ; IRESP · Institut pour la recherche en santé publique pour le volet 3).

Il est porté par six enseignant·e·s-chercheur·se·s du LPCN (Hélène Beaunieux, Denis Jacquet, Maud Lemercier, Jessica Mange, Ludivine Ritz et Cécile Sénémeaud), sept enseignant·e·s-chercheur·se·s collaborant sur le projet (Ingrid Banovic-Guigo, Pascale Leconte, Nicolas Margas, MAxime Mauduy, Nicolas Mauny, Pauline Rasset et Fabrizio Scrima), deux praticiens hospitaliers (Nicolas Cabé, Reynald Le Boisselier) et deux ingénieures d’études (Marie-Amélie Dupont et Charlotte Montcharmont).

Contact : Hélène Beaunieux – helene.beaunieux@unicaen.fr & Jessica Mange – jessica.mange@unicaen.fr

En savoir plus : ADUC a sa propre page recherche !

L’objectif du projet est de qualifier et d’évaluer la nature et la fréquence des troubles neuropsychologiques chez les résident·e·s des Communautés Thérapeutiques (CT) ayant un trouble de l’usage de substance, notamment par l’affinement et l’adaptation d’un outil d’évaluation des déficits neuropsychologiques liés aux TUAL (BEARNI). Le projet vise à démontrer que l’évaluation et la remédiation des troubles neuropsychologiques auront un effet bénéfique sur le risque de rechute et la réinsertion socioprofessionnelle des résident·e·s 6 mois après la sortie de la CT. Il se déroulera de 2019 à 2024.

Il bénéficie d’un financement de la Région Normandie (RIN doctorants 100%) et de l’IRESP.

Il est porté par deux enseignantes-chercheuses du LPCN (Hélène Beaunieux, Ludivine Ritz) et une ingénieure d’études (Marion Delarue).

Il est mené en collaboration avec trois communautés thérapeutiques (CT du Cateau-Cambrésis · Hauts-de-France, CT d’Aubervilliers · Ile-de-France, et la CT du Fleuve · Nouvelle-Aquitaine) et la Fédération Addiction.

Contact : Hélène Beaunieux – helene.beaunieux@unicaen.fr

Le projet se focalise d’une part, sur les préjugés que les soignant.e.s ou futurs soignant·e·s peuvent avoir envers les personnes présentant un TUAL et d’autre part, sur la manière dont les personnes TUAL ont pu intérioriser ces préjugés. Sur cette base, des travaux sur la prévention de la stigmatisation de ces publics sont développés. Il se déroulera de 2020 à 2024.

Il est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Jessica Mange) et une enseignante chercheuse collaborant sur le projet (Pauline Rasset, Université de Rennes 2).

Il est mené avec la collaboration avec Nicolas Cabé, médecin addictologue au CHU de Caen.

Contact : Jessica Mange – jessica.mange@unicaen.fr

Le projet porte sur l’auto-stéréotypisation des personnes âgées et ses effets sur le vieillissement. Il vise à mieux comprendre le rôle de la capacité à inhiber l’activation et/ou l’application des stéréotypes liés au vieillissement chez le sujet âgé, tout en tenant compte de ses potentielles consommations de substances tout au long de sa vie. Il se déroulera de 2021 à 2023.

Il bénéficie d’un financement de de la Région Normandie (RIN émergent).

Il est porté par trois enseignantes-chercheuses du LPCN (Jessica Mange, Cécile Sénémeaud et Ludivine Ritz), une enseignante-chercheuse collaborant sur le projet Pauline Rasset (Université de Rennes 2), Maria Augustinova (CRFDP, EA7475, Université de Rouen Normandie) et Renaud Coppalle (Université de Liège, Belgique).

Il est mené en collaboration avec le Centre de Recherche sur les Fonctionnements et les Dysfonctionnements Psychologiques (EA 7475) et le laboratoire GIGA In Vivo imaging de l’université de Liège.

Contact : Jessica Mange – jessica.mange@unicaen.fr

Le programme ADDICTIONS repose sur les compétences de cinq enseignant·e·s-chercheur·se·s du LPCN (H. Beaunieux, D. Jacquet, M. Lemercier, J. Mange, L. Ritz) et de trois ingénieures d’études (M. Delarue, M.-A. Dupont et C. Montcharmont).

Il est mené avec la collaboration d’acteurs territoriaux (Service d’addictologie et Centre d’addictovigilance du CHU de Caen, SSE, CSAPA local et CARUUD, ARS, associations étudiantes), nationaux (REseaU NatIonal de Recherche en Alcoologie, Université de Reims) et internationaux (Université de Louvain La Neuve, Belgique ; Université de Stanford, USA ; Université de Lausanne).


Dynamiques familiales

Le programme DynFam (coordinatrice : A. Hirschelmann) s’est construit récemment autour d’une demande sociétale importante relative à la prévention des risques, les troubles du lien précoce, le risque de marginalisation des jeunes, de la radicalisation mais aussi la question du bien-être et l’épanouissement de soi, la résilience et le dépassement de conflits.

Il a pour objectifs de développer des recherches fondamentales et appliquées et longitudinales concernant les enfants, adolescents et adultes ou parents avec des profils et problématiques de vie variées, présentant un risque majeur pour la sécurité et/ou le développement psychologique de l’enfant.

Il comprend 5 projets de recherche :

Le projet a pour objectif de développer une méthode probante pour identifier l’état des processus de changement psychologique et idéalement le dépassement de situations conflictuelles traumatiques et/ou à risques dans les domaines de la santé, la justice ou globalement du lien social. Cette dernière doit aboutir sur des moyens d’évaluation et d’action à destination des professionnels de la santé, de l’éducation et de la justice dans le cadre des suivis au titre de la protection de l’enfance et de la prévention des risques.

Il est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Astrid Hirschelmann) et trois doctorantes (Fériel Houheche, Mélanie Magnin, Mélodie Ramseyer).

Contact : Astrid Hirschelmann –  astrid.hirschelmann@unicaen.fr

Les projets MAN et MAMA traitent de la signification associée aux mouvements et leurs conséquences sur le développement. Ils ont été lancé en 2021.

MAN a pour objectif d’étudier les caractéristiques du mouvement adressé aux nourrissons et sa compréhension par ces derniers. Le LAE (Langage Adressé à l’Enfant) consiste en une accentuation prosodique, une simplification sémantique et syntaxique dans le but de capter l’attention du nourrisson. La question est de savoir s’il existe une analogie du LAE sur le plan moteur et si les nourrissons présentent une préférence pour des adultes qui adoptent une simplification de leur mouvement.

Le projet réunit une équipe de chercheurs composés de psychologues sociologues et juristes ainsi que les structures ASE/ PJJ concernant l’évaluation des problèmes liés au double suivi ASE/ PJJ de jeunes qui présentent des problématiques et parcours qui relèvent autant de la protection de l’enfance que du risque de délinquance.

Quelle protection pour les enfants?

Ce projet s’intéresse à la façon dont les professionnels peuvent gérer les conflits parentaux dans la prise en charge des mineurs et quels retentissements psychologiques sur les enfants.

Il bénéficie d’un financement de la Direction de la Protection judiciaire de la Jeunesse.

Ce projet portera sur l’évaluation d’un dispositif de médiation canine que le Collège d’Alençon va mettre en place auprès d’élèves en situation de décrochage scolaire.

Il bénéficie d’un financement du CARDIE (Académie de Normandie), de la Fondation de France et du Lions Club.

Le programme DynFam repose sur les compétences de 5 enseignantes-chercheuses du LPCN (A. Hirschelmann, A. Ledrait, G. Johnston, M. Molina, C. Sann) et de cinq doctorants (I. Chagneaud, C. Gaugain, F. Houheche, M. Magnin, M. Ramseyer).

Il bénéficie du soutien de partenaires Régionaux (le GIS Cerveau-Comportement-Société de l’université Rennes 1, l’école des sages-femmes de Caen) Nationaux (Direction interrégionale des services pénitentiaires d’insertion et de probation du Grand Ouest, L’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse · ENPJJ, l’École nationale de l’administration pénitentiaire, Association de recherche en Criminologie appliquée Tours, Association ARPEGE de Nîmes (Gard), France Victimes 25 Pays de Montbéliard) et Internationaux (Université de Montréal, Centre d’étude sur le trauma).


Sciences cognitives pour l’éducation

Le programme SCOPE · Les Sciences cognitives pour l’éducation (coordinatrice : A. Lubin) propose de prendre en compte le fonctionnement tant cognitif que sociocognitif de l’enfant et de l’adolescent pour permettre la construction des connaissances et compétences nécessaires aux apprentissages. Il s’agit de prévenir la vulnérabilité scolaire par la diffusion et l’évaluation de programmes pédagogiques co-construits avec la communauté éducative, ou encore de prévenir les troubles du développement cognitif et/ou des apprentissages. Des projets de recherches fondamentales et appliquées dans le champ de l’éducation scolaire et de l’éducation thérapeutique chez une population au développement psychologique typique et atypique sont développés dans ce programme.

Il comprend 10 projets de recherche :

” Quels bénéfices pour la réussite scolaire des collégiens ? “

Le projet a pour objectif de prévenir les vulnérabilités scolaires en co-construisant avec la communauté éducative des outils nécessaires au développement de l’apprendre à apprendre en contexte scolaire.

Il a bénéficié de financements de la région Normandie et de la Fondation de France.

Il a été porté par trois enseignantes-chercheuses du LPCN (Sandrine Rossi, Céline Lanoë et Amélie Lubin) et une doctorante (Pauline Allix, aujourd’hui docteure en Psychologie).

Il a été mené en collaboration avec les collèges Desdevises du Dézert (Lessay, Manche) et Jean Grémillon (St Clair sur l’Elle, Manche), le Centre Académique en Recherche-Développement, Innovation et Expérimentation du Rectorat de Caen, l’INSPE Caen Normandie.

Contact : Sandrine Rossi – sandrine.rossi@unicaen.fr

L’objectif de ce projet est d’examiner si un programme basé sur les apports des sciences cognitives (Rossi et al., 2017), visant à développer la métacognition, en suivant une méthode concrète d’apprentissage à l’autorégulation cognitive réalisée en classe, peut impacter le contrôle cognitif et les compétences scolaires d’élèves âgés de 5 à 6 ans. Il s’est déroulé de 2017 à 2020, le projet est aujourd’hui terminé.

Il a bénéficié de financements par le Cardie sous forme de vacations des enseignants engagés dans le projet et de l’accompagnement de l’équipe pédagogique dans le cadre d’une formation sur site et du plan de formation départemental destiné aux enseignants d’école maternelle organisé par la Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale du Calvados.

Il a été porté par trois enseignantes-chercheuses du LPCN (Céline Lanoë, Amélie Lubin et Sandrine Rossi) et une docteure en psychologie associée au LPCN (Caroline Cheam-Bernière).

Il a été mené en partenariat avec la Direction des services académiques de l’éducation nationale du Calvados, le CARDIE de l’académie de Normandie, l’école primaire Senghor à Caen.

Contact : Céline Lanoë – celine.lanoe@unicaen.fr et Amélie Lubin- amelie.lubin@unicaen.fr

L’objectif de ce projet est d’évaluer, en milieu scolaire, les effets d’un programme pédagogique centré sur l’exercice de l’autorégulation cognitive et émotionnelle par une approche métacognitive grâce à l’utilisation du jeu de société comme support d’apprentissage chez des élèves de 9-10 ans. Ce projet s’est déroulé de 2019 à 2023.

Il a bénéficié de financements de Game in Lab chez Asmodee research.

Il est porté par trois enseignantes-chercheuses du LPCN (Céline Lanoë, Amélie Lubin et Sandrine Rossi) et une ingénieure d’études (Charlotte Montcharmont).

Il est mené en partenariat avec la Clinique Optineurones – Québec, Canada (Anick Pelletier), l’Équipe de Recherche en Education Scientifique Et Technologique (EREST), l’UQAM, Canada (Patrick Charland et Patrice Potvin), et neuf écoles de Québec et Montréal.

Contact : Céline Lanoë – celine.lanoe@unicaen.fr et Amélie Lubin – amelie.lubin@unicaen.fr

L’objectif de ce projet est d’accompagner les enseignants d’écoles maternelles dans le repérage des troubles du langage oral et de la communication. Il se déroule depuis 2019.

Il a bénéficié d’un financement de la ville de Caen.

Il a été porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Céline Lanoë).

Il a été mené en partenariat avec le Programme de réussite éducative de la Ville de Caen, Normandie pédiatrie, l’Éducation nationale, les services de PMI du Calvados, le CAMSP, le CRTLA, le CRA de Caen, l’Association normande de prévention en orthophonie · ANPO, l’Association « éveil et prévention » et la CARDIE.

Contact : Céline Lanoë – celine.lanoe@unicaen.fr

Les Outils Métacognitifs et d’Autorégulation pour Apprendre à apprendre avec des élèves à Besoin Educatifs Particuliers

L’objectif de ce projet est d’optimiser les processus d’autorégulation par une approche métacognitive comme levier majeur pour l’éducation inclusive. Il se décline en plusieurs volet de l’évaluation diagnostique du profil métacognitif et d’autorégulation d’enfants à besoins éducatifs particuliers et des besoins pédagogiques des enseignants envers ces élèves à la conceptualisation de ressources pédagogiques inclusives adaptées aux besoins spécifiques de ces élèves et de leur évaluation auprès des enseignants et des élèves. Il se déroule de 2021 à 2024.

Il bénéficie de financements de l’AAP « Ressources pédagogiques pour l’inclusion et la réussite de tous les élèves » au sein du PIA 3 “100% Inclusion, un Défi, un Territoire” (2020-2030).

Il est porté par six enseignantes-chercheuses du LPCN (Virginie Bagneux, Maryse Delaunay, Catherine Garncarzyk, Céline Lanoë, Amélie Lubin et Sandrine Rossi) et une ingénieure d’études (Charlotte Montcharmont).

Il est mené en partenariat avec le Réseau Canopé Normandie, le Dispositif Régional en Pédiatrie : Normandie Pédiatrie, le Centre de Recherche en Psychologie : Cognition, Psychisme et Organisations (CRP-CPO), l’UR UPJV 7273 – Université de Picardie Jules Verne (Béatrice Bourdin, Fabien Bitu), le Laboratoire de Psychologie, Université de Rouen (Leslie Amiot), l’INSPÉ Normandie Caen, le Pôle fédératif de recherche et de formation, le CARDIE · Conseil académique en recherche-développement, innovation et expérimentation.

Contact : Céline Lanoë – celine.lanoe@unicaen.fr

L’objectif de ce projet porte sur l’articulation de deux volets de recherche en étroites relations visant à développer des outils de mesure des compétences d’Esprit Critique (EC) développées chez les publics cibles et animateurs de formation destinées à l’Education aux Médias et à l’Information (EMI) et au développement de l’EC. Il a débuté en 2021.

  • Le Volet 1 – projet MEsCri · Mesurer l’Esprit Critique a pour objectif de développer un outil psychométrique valide de mesure francophone des capacités d’esprit critique (EC) des adolescents et jeunes adultes
  • Le Volet 2 – projet EFEMIEC · Évaluation de Formations à l’EMI et l’EC a pour objectif d’évaluer l’efficacité des dispositifs éducatifs (jeux de société (partenaire : Le Dôme), formation académique (CSEN, Canopé, etc.) destinés à développer l’esprit critique chez divers publics (élèves, médiateurs scientifiques, enseignants, grand public).

Il bénéficie du financement APP EMI 2021 du Ministère de la Culture, Direction de l’Évaluation de la Prospective et de la Performance (DEP.P).

Il est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Virginie Bagneux).

Il est mené en partenariat avec la direction de l’évaluation de la prospective et de la performance · DEPP ; l’école pratique des hautes études · EPHE, l’agence nationale de la recherche · ANR, le Dôme (Caen), l’université Rennes 2, La main à la Pâte – Fondation Jean Nicoud, Rectorat d’Aix-Marseille, l’Université de Keele (Grande-Bretagne), la Canadian University Dubai (Dubai, United Arab Emirates).

Contact : Virginie Bagneux – virginie.bagneux@unicaen.fr

Marqueurs du développement de l’attention exécutive chez les enfants d’âge préscolaire

L’objectif de ce projet est de déterminer si les capacités de traitement de l’information sensorielle sont des précurseurs des capacités d’attention exécutive. Il a pour finalité de développer des outils de dépistage précoce pour prévenir les difficultés scolaires d’enfants vulnérables (prématurité, ruptures familiales). Ce projet se déroulera de 2019 à 2023.

Il bénéficie d’un financement de la Région Normandie (RIN doctorants 100%).

Il est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Sandrine Rossi), une enseignante-chercheuse membre associée (Nadège Roche-Labarbe, COMETE U1075 INSERM-UNICAEN) et une doctorante (Marie Anquetil).

Il est mené en partenariat avec l’Académie de Caen Normandie.

Contact : Sandrine Rossi – sandrine.rossi@unicaen.fr

L’objectif de ce projet est d’étudier le développement de la cognition olfactive des jeunes enfants en fonction de variables sensorielles, relationnelles, et culturelle afin de mieux prévenir le développement de difficultés et troubles alimentaires. L’objectif du projet est de développer des méthodes d’observation et analyses des comportements enfantins pour tester l’effet de programmes d’éveil sensoriel favorisant un développement cognitif adapté au développement alimentaire des enfants accueillis en crèche. Il se déroulera de 2021 à 2024.

Il est porté par deux enseignants-chercheurs du LPCN (Maryse Delaunay, Marc Zabalia).

Il est mené en partenariat avec le laboratoire ISTS (Grégory Simon), le réseau de crèches CapEnfants d’Ile de France (Claudia Kespy Yahi), l’entreprise ATOS (Christophe Lier, William Pantry), l’équipe Image du Laboratoire GREYC (William Pantry, Youssef Chahir).

Contact : Maryse Delaunay – maryse.delaunay-elallam@unicaen.fr

L’objectif de ce projet de Recherche-action collaborative est de concevoir des ressources pédagogiques inclusives visant le développement des capacités métacognitives de l’enfant pour de meilleures capacités d’autorégulation cognitive et émotionnelle. Il concerne tous les élèves du premier et/ou du second degré. Il s’agira de concevoir des prototypes d’outils avec le support et les compétences déployées par le Réseau Canopé. Il se déroulera de 2022 à 2023.

Il bénéficie de financements de l’AAP « Ressources pédagogiques pour l’inclusion et la réussite de tous les élèves » au sein du PIA 3 “100% Inclusion, un Défi, un Territoire” (2020-2030).

IIl est porté par 5 enseignants-chercheurs du LPCN (Catherine Garncarzyk, Céline Lanoë, Amélie Lubin, Sandrine Rossi et Marc Zabalia) et d’un docteur associé au LPCN (Fabien Bitu).

Il est mené en partenariat avec le Réseau Canopé Normandie et l’INSPÉ Normandie Caen.

Contact : Sandrine Rossi – sandrine.rossi@unicaen.fr

L’objectif du projet PROMIS est d’élaborer une ressource pédagogique inclusive et d’en évaluer l’efficacité. Cette ressource prendra la forme d’un programme pédagogique métacognitif d’entraînement des fonctions exécutives mise en œuvre en classe par les enseignant·e·s. Il se déroulera de 2023 à 2026.

Il est financé à 50% par la Région Normandie (RIN doctorants 50%) et 50% par le PIA 100% IDT (https://www.u-picardie.fr/espace/100- idt/pole-pilote-100-idt-inclusion-un-defi-un-territoire-650627.kjsp).

IIl est porté par deux enseignantes-chercheuses du LPCN (Céline et Lanoë et Sandrine Rossi), un doctorant (Odran Guilbert) et deux collaboratrices enseignantes-chercheuses du LPCN (Amélie Lubin & Catherine Garncarzyk).

Il est mené en partenariat avec l’Académie de Caen.

Contact : Sandrine Rossi – sandrine.rossi@unicaen.fr et Céline Lanoë – celine.lanoe@unicaen.fr

Le programme SCOPE repose sur les compétences de huit enseignants chercheurs du LPCN (M. Aguert, V. Bagneux, M. Delaunay, C. Garncarzyk, C. Lanoë, A. Lubin, S. Rossi, M. Zabalia), d’une collègue enseignante chercheuse associée (N. Roche-Labarbe), d’une docteure en psychologie membre associée du LPCN (P. Allix), de deux doctorants (M. Anquetil, O. Guilbert) et d’une ingénieure d’études (C. Montcharmont).

Il bénéficie du soutien de partenaires Régionaux (Rectorat de l’académie de Caen – DSDEN et CARDIE, INSPE Caen Normandie, CHU de Caen – CRTLA et CRA de Caen, PMI du Calvados, Réseau Canopé Normandie, Normandie Pédiatrie, Association Normande de Prévention en Orthophonie, CYCERON UMS 3408 CNRS-Unicaen, COMETE U1075 INSERM-Unicaen), Nationaux (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance du MEN, INSPE Univ. Amiens, Rouen Normandie, Artois, et Lille, réseau de crèches d’entreprises Cap Enfants en île de France ; Fondation La Main à la Pâte ; Univ. Bourgogne, Nice, Reims, Rennes, Paris ; Ecole Pratique des Hautes Etudes) et internationaux (UCL et Cambridge Angleterre, Univ. Gutenberg Allemagne).

Deux nouveaux articles publiés en janvier 2024 par le LPCN

Des membres du LPCN ont publiés des articles dans Mind Brain and Education et dans Educational Psychology Review.

Participez au projet OMA2BEP

Votre enfant est porteur d’un trouble spécifique des apprentissages ? Il a entre 10 et 12 ans ?

Un nouveau doctorant a rejoint le LPCN

Odran Guilbert (doctorant, LPCN) a commencé en novembre 2023 sa thèse en psychologie au LPCN, sur le projet PROMIS.


Promotion des comportements écocitoyens

Le programme PROECO · Promotion des comportements écocitoyens (coordinatrice : C. Sénémeaud) est un programme en émergence qui se propose 1. d’étudier les processus cognitifs, émotionnels et motivationnels liés au changement climatique et à l’origine des comportements écocitoyens pour 2. élaborer des dispositifs permettant de promouvoir la mise en place de pratiques durables et responsables. C’est le programme de recherche le plus récent du laboratoire puisque l’accompagnement du changement en lien avec la thématique de la transition écologique et du développement durable (DD) figure comme axe principal de recherches du LPCN que depuis le nouveau quinquennal (2022-2027).

Il comprend 5 projets de recherche :

L’objectif de ce projet – développé dans le cadre de la thèse de Camille Langlais – est d’étudier la perception de proximité – sociale, spatiale, temporelle et expérientielle – du changement climatique comme levier à la mise en place et généralisation de comportements pro-environnementaux. Il a été initié en 2021.

Ce projet comprend trois sous-objectifs :

  • Approfondir les effets de la proximisation du changement climatique sur l’engagement écocitoyen en fonction des écogestes visés,
  • Mieux comprendre les processus psychologiques sous-jacents à ces effets,
  • Optimiser les messages contenus dans les programmes de sensibilisation visant à lutter contre le réchauffement climatique.

Il bénéficie d’un financement de la Région Normandie (RIN doctorants 100%).

Il est porté par Camille Langlais (doctorante LPCN), Cécile Sénémeaud (directrice de thèse, PU, LPCN) et Christophe Démarque (co-directeur de thèse, MCF, Aix Marseille Université).

Il est mené en partenariat avec l’université d’Aix-Marseille et l’ADEME Normandie.

Contact : Camille Langlais – camille.langlais@unicaen.fr et Cécile Sénémeaud – cecile.senemeaud@unicaen.fr

La plupart des campagnes de sensibilisation au changement climatique (CC) s’appuient sur des messages destinés à réduire la distance psychologique au CC, i.e. essayent de rapprocher le CC des individus (e.g., “vite, ça chauffe “, ADEME) afin de favoriser les comportements pro-environnementaux. Mais cette stratégie est-elle efficace ? Après une décennie de travaux, les résultats s’avèrent peu homogènes et montrent le rôle crucial des variables modératrices sur l’efficacité de la proximisation du CC. Bien que les recherches récentes attestent du rôle modérateur des caractéristiques individuelles, il n’est pas modélisé clairement à ce jour pourquoi proximiser le changement climatique n’est pas efficace auprès de tous. Le projet de recherche TraDiPsyClim a pour objectif d’étudier le rôle spécifique de la propension des individus à transcender l’expérience immédiate (TEI) afin d’améliorer l’efficacité des messages de proximisation du CC et favoriser les comportements pro-environnementaux. Il débutera en Novembre 2022

Il bénéficie d’un financement de la Région Normandie (RIN recherche émergent (2022-2025)).

Il est porté par Cécile Sénémeaud (PU, LPCN) et Magali Clobert (MCF, LPCN).
L’équipe du projet comprend également Adam Chesterman (post-doctorant, LPCN), Virginie Bagneux (MCU, LPCN), Stéphane Costa et Olivier Cantat (géographes, PU & MCU, UMR IDDES Caen, ) Christophe Démarque (MCF, Aix Marseille Université) & Camille Langlais (doctorante, LPCN).

Il est mené en partenariat avec le laboratoire IDEES (UMR-CNRS 6266, Université de Caen Normandie).

Contact : Cécile Sénémeaud – cecile.senemeaud@unicaen.fr

L’objectif de ce projet est d’identifier le rôle des valeurs émotionnelles, et plus largement des émotions et sentiments de risque climatique (ex. : peur), dans la promotion des attitudes et comportements écocitoyens. Le projet se déroulera en deux volets :

  • Dans un premier temps, il s’agira d’analyser le contenu émotionnel des campagnes de communication visant la promotion des comportements éco-citoyens pour l’adapter ensuite à différents publics en utilisant les états affectifs valorisés par la population visée.
  • Dans un deuxième temps, nous nous proposons d’identifier les valeurs émotionnelles susceptibles d’augmenter ou au contraire de diminuer les attitudes et comportements écoresponsable en vue de proposer des dispositifs d’intervention.

A travers ces deux volets de recherche, ce programme vise à proposer des pistes d’interventions concrètes et à informer le discours public sur l’éco-citoyenneté dans divers contextes.

Il est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Magali Cobert).

Contact : Magali Clobert – magali.clobert@unicaen.fr

Le projet porte sur l’étude de la prévalence et du rôle des pensées conspirationnistes et croyances infondées relatives au changement. Plus de deux tiers des français remettent en cause le fait que l’activité humaine soit à l’origine du réchauffement climatique. L’objectif de ce projet est d’identifier l’ensemble des facteurs spécifiques à l’origine des croyances non fondées dans une perspective opérationnelle de conception et d’interventions, notamment éducatives, destinées spécifiquement à réduire la défiance vis-à-vis de la science et des recommandations qui en découlent, à réajuster le niveau de perception du risque réel quant aux conséquences du dérèglement climatique et à augmenter la mise en œuvre de comportements eco-citoyens. Il a été initié en 2021.

Il est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Virginie Bagneux).

Contact : Virginie Bagneux – virginie.bagneux@unicaen.fr

Mieux comprendre pour mieux accompagner les agriculteurs vers la préservation des ressources en eau

Si la quasi-totalité des personnes sont convaincues de l’importance de protéger l’environnement, elles ne passent pas pour autant à l‘action. De nombreux territoires se sont lancés dans la mise en place de plans d’actions afin de promouvoir auprès des agriculteurs des pratiques plus respectueuses de la qualité de l’eau. Le projet AGRI-EAU, mené sur le territoire de Bayeux Intercom, en partenariat avec l’Agence de l’eau Seine Normandie, l’ANBDD et Bayeux intercom a pour objectifs :

  • d’évaluer les freins et les leviers psychosociaux & environnementaux à la mise en place de pratiques permettant la réduction de la pollution de l’eau au sein de la population d’acteurs agricoles
  • d’expérimenter des solutions alternatives innovantes permettant de promouvoir et d’accompagner les agriculteurs du territoire dans la mise en place de ces nouvelles pratiques
  • de déployer les dispositifs efficaces dans d’autres territoires normands.

Le projet s’est déroulé de 2020 à 2022.

Le projet est porté par une enseignante-chercheuse du LPCN (Cécile Sénémeaud).

Il est mené en partenariat avec l’Agence de l’eau Seine Normandie, l’ANBDD et Bayeux intercom.

Contact : Cécile Sénémeaud – cecile.senemeaud@unicaen.fr

Le programme PROECO repose sur les compétences de quatre enseignant.e.s-chercheur.se.s du LPCN (V. Bagneux, V. Clobert, V. Pillaud et C. Sénémeaud), d’un post-doctorant (A. Chesterman) et de deux doctorantes (M. Fleury et C. Langlais).

Il bénéficie (ou a bénéficié) du soutien de différents acteurs territoriaux (SYVEDAC, Biomasse Normandie, l’ANBDD) et nationaux (l’ADEME & l’Agence de l’Eau).

A travers le programme PROECO, le LPCN est membre de l’ARPEnv, une association de chercheurs, de praticiens et d’enseignants en psychologie environnementale.