En 2022, Audrey Brulé, qui est alors psychologue clinicienne, a commencé à coconstruire un projet qui deviendra deux ans plus tard un projet de thèse en Psychologie. Ainsi, elle a débuté il y a bientôt un an son doctorat au LPCN, sous la direction de Astrid Hirschelmann (PR, LPCN, Université de Caen Normandie) et le co-encadrement d’Alexandre Ledrait (MC HDR, LPCN, Université de Caen Normandie). Elle revient aujourd’hui sur son parcours.

Diplômée d’un master 2 de psychologie clinique et pathologique de l’université de Reims en 2007, j’ai d’abord travaillé auprès d’enfants en centre de soins de suite et de réadaptation ainsi qu’en centre de référence des troubles des apprentissages.
J’ai ensuite intégré l’administration pénitentiaire en 2009 en tant que psychologue du personnel (travail centré en victimologie et addictologie) puis pris des fonctions de psychologues Parcours d’Exécution des Peines en centre de détention (dont l’objectif est d’accompagner la personne incarcérée dans l’appropriation et la mise en sens de sa peine). Ces fonctions m’ont conduit à me spécialiser dans la clinique auprès de victimes et d’auteurs de violences sexuelles .
En 2022, j’ai ensuite intégrée un service pénitentiaire d’insertion et de probation. Ce service propose un accompagnement socio éducatif des personnes placées sous main de justice, il met également en œuvre des mesures de justice restaurative. J’ai donc pu observé les effets psychologiques de la participation à ces mesures chez les participants et ai fait le choix de m’y consacrer en tant que sujet de recherche.
Le titre de ma thèse est « Effets psychologiques des mesures de justice restaurative sur les auteurs et victimes participants« . Mes réflexions portent sur la symbolisation du trauma, la reliaison psychique et les processus de subjectivation.
