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Journées Francophones de Recherche en Néonatalogie 2022
08 décembre 2022 – 09 décembre 2022
La 27ème édition du congrès des Journées Francophones de Recherche en Néonatalogie (JFRN-SFN) se tiendra le 8 et 9 décembre à Paris (12ème).
Au programme de l’édition 2022, la conférence du Pr Petra Huppi (Hôpital des Enfants, Genève) sur la musicothérapie en Néonatalogie, un parcours fléché dédié aux paramédicaux, la corticothérapie dans tous ses états, les produits sanguins labiles, la séquence de Pierre Robin, les mouvements généraux, les courbes de croissances, les bases de données, l’architecture des services de Néonatalogie, la gestion d’une crise, etc.
L’ensemble des conférences seront enregistrées et disponibles en replay pour les adhérents SFN.
Le LPCN sera représenté lors de cet événement.
Maryse Delaunay (MC, LPCN) participera à la session Soins de développement et réalisera une communication :
NIDCAP renforcé pour améliorer la prévention des troubles de l’oralité en néonatologie : résultats du projet PARENTALIM
M. Delaunay (1), C. Blaison, R. Marques, T. Fontaine, & A.-S. Trentesaux (2)
(1) Laboratoire de Psychologie de Caen Normandie (LPCN UR 7452), université de Caen Normandie.
(2) Service de néonatologie du CHU de Normandie.
Abstract :
Introduction et objectif : Améliorer la prévention des risques de troubles de l’oralité reste essentiel pour limiter les conséquences néfastes sur la prise alimentaire, la relation parents-nouveau-né prématuré, et sur leur développement somatique, socio-émotionnel, verbal et cognitif. En effet, près de 40% des enfants nés prématurés manifestent encore de telles conséquences à l’âge de 5 ans et leur prise en charge reste longue et coûteuse. L‘application de protocoles standardisés de de stimulations oro-faciales (SOF) est controversée aujourd’hui. De plus, les études ne prennent pas en compte le cumul des risques individuels. L’objectif de cette étude est donc de comparer l’efficacité d’un renforcement du NIDCAP par un accompagnement parental individualisé centré sur l’oralité (PARENTALIM) et d’un protocole de SOF, tout en tenant compte du cumul de risques périnataux.
Participants, matériel et méthode : Une étude observationnelle monocentrique a été menée auprès de deux groupes d’enfants. Un groupe (n=15) a bénéficié d’un renforcement du NIDCAP par PARENTALIM, incluant 5 entretiens orthophoniques individualisés étayés d’un livret centré sur les soins de développement. Un groupe rétrospectif (n=28), a bénéficié de SOF. Pour chaque participant, ont été relevés, l’âge corrigé à autonomie alimentaire (AcAA) en semaines d’aménorrhée et l’indice de risque périnatal (IRPO), s’appuyant un inventaire (Sheiner et Sexton, 1991). Le rapport AcAA/IRPO a été considéré comme critère de jugement.
Résultats : Le test U de Mann-Whitney révèle une différence intergroupe significative (p<0,01). Par comparaison aux enfants stimulés par SOF, les enfants intégrés dans une prévention couplant NIDCAP et PARENTALIM deviennent autonomes plus précocement malgré le cumul de risques périnataux et manifestent une moindre variabilité interindividuelles du rapport AcAA/IRPO.
Conclusions : Ainsi, le renforcement du NIDCAP par accompagnement PARENTALIM favorise un accès à l’autonomie alimentaire plus précoce malgré les risques périnataux par comparaison aux SOF. Le suivi sur plusieurs années d’une cohorte émanant de plusieurs centres s’avère