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Le LPCN au colloque international Piaget-RIPSYDEVE 2023

26 juin 2023 · 8h00 27 juin 2023 · 18h00

Organisateur :

PIAGET-RIPSYDEVE

Voir le site Organisateur

Le colloque international PIAGET-RIPSYDEVE est organisé par le Centre Jean Piaget (Université de Genève) en collaboration avec l’Association du Réseau Interuniversitaire de PSYchologie du DEVeloppement et de l’Education.

Le thème de cette édition porte sur les enjeux et les défis du XXIème siècle pour les recherches en psychologie du développement et de l’éducation. Les chercheurs et praticiens vont devoir relever les grands défis scientifiques et sociétaux majeurs du XXIème siècle afin de préparer un avenir aux générations futures. Le colloque se tiendra les 26 et 27 juin 2023 à l’Université de Genève.

Plusieurs membres du LPCN interviendront lors de l’édition 2023.

Conférences orales 1 – Cognition – LUNDI 26 JUIN DE 10H50 – 12H30 – SALLE 2160

Sandrine Rossi

Sandrine Rossi est professeure au LPCN, elle s’intéresse au développement cognitif de la pensée chez l’humain, au processus d’autorégulation et à la métacognition. Elle est directrice adjointe du LPCN.

Elle réalisera une présentation orale : 

Dessine-moi un cerveau : L’utilisation du dessin comme outil pour examiner le développement des connaissances des enfants sur la « boîte noire ».

Sandrine Rossi, Nathalie Blanc, Arnaud Mortier, & Claire Brechet

Conférences orales 13 – Pratiques éducatives – MARDI 27 JUIN DE 14H50 – 16H30 – SALLE 2160

Amélie Lubin est coordinatrice du programme de recherche SCOPE, à travers différents projets de recherche ce programme prend en compte le fonctionnement cognitif et sociocognitif de l’enfant et de l’adolescent pour permettre la construction des connaissances et compétences nécessaires aux apprentissages.

Amélie LUBIN

Elle réalisera une présentation orale : 

Le programme pédagogique JeuMETACOGITE : Améliorer son fonctionnement exécutif par une approche métacognitive tout en jouant à l’école.

Amélie Lubin, Anick Pelletier, Charlotte Montcharmont, Arnaud Mortier, Johnny Leveneur, Sandrine Rossi, Patrick Charland, Patrick Potvin, & Céline Lanoë

Session communication affichée – poster 31

Le programme pédagogique JeuMETACOGITE fera également l’objet d’un poster, présenté par Céline Lanoë.

Céline Lanoë

Céline Lanoë est Maîtresse de Conférences en Psychologie du Développement à l’Université de Caen Normandie. Son expertise porte sur les liens entre le contrôle cognitif, le langage et les apprentissages scolaires dans le domaine de l’éducation. Au LPCN elles est impliqué dans le programme de recherche SCOPE – Les Sciences COgnitives Pour l’Éducation.

Conférences orales 15 – numérique et éducation II – Mardi 27 Juin 14h50 – 16h30 – SALLE 2193

Fabien Bitu est docteur en psychologie et membre associé du LPCN, il a soutenu le 13/12/2022 sa thèse de doctorat en Psychologie intitulée « L’apport des technologies interactives dans l’étude des composantes sensorielles de la créativité », sous la direction de Michèle Molina (PRLPCN) et Béatrice Galinon-Melenec (PR, IDEES, Le Havre Normandie Université). Il est ATER à l’université de Rouen Normandie.

Fabien Bitu

Il réalisera une présentation orale : 

Les effets différentiels des écrans passifs, actifs et interactifs des enfants et adolescents. 

Fabien Bitu, André Tricot, & Michèle Molina

Cette revue synthétique apporte un éclairage sur les effets des technologies numériques chez les enfants et adolescents selon le type d’écran utilisé : passif, actif, et interactif. Malgré la multiplication des recherches sur les effets des écrans (i.e. Clément, 2020 ; Lejeune & Gentaz, 2022), leurs effets positifs ou négatifs sont encore envisagés sans différencier systématiquement le degré d’interactivité qu’ils impliquent, modulant le degré d’engagement physique, cognitif, et social au cours d’une même tâche (Chi & Wylie, 2014 ; Fiorella & Mayer, 2015). Sweetser et al. (2012) différencient les écrans passifs qui impliquent une réception passive de l’information (i.e. la télévision) et les écrans actifs qui impliquent un engagement cognitif ou physique pendant une activité (i.e. une console de jeu vidéo). L’arrivée des smartphones puis des tablettes tactiles au cours de ces 15 dernières années marque l’avènement des écrans interactifs. Ils peuvent être utilisés directement du bout du doigt, avec de simples gestes et offrent un feedback instantané et multimodal des actions réalisées (Piotrowski & Meester, 2018 ; Roskos et al., 2014). L’analyse de la littérature révèle que l’utilisation d’écrans passifs apporte majoritairement des effets délétères sur le développement du langage (i.e. Barr et al., 2010 ; Tomopoulos et al., 2010), de l’attention (i.e. Veraska et al., 2021), de la motricité (Guglielminetti et al., 2022), les performances académiques (i.e. Tremblay et al., 2011) et favorise les comportements violents (i.e. Parkes et al., 2013). Les recherches portant sur les écrans actifs dressent des conclusions mitigées. Si certaines études rapportent des effets négatifs sur les performances académiques (Brunborg et al., 2014) et le bien-être, en favorisant la dépression (Romers et al., 2013) et l’expression de comportements violents (Anderson et al., 2010), d’autres ne rapportent aucun lien entre l’utilisation des jeux vidéo et les comportements violents observés chez l’enfant et l’adolescent (Przybylski & Weinstein, 2019). La majorité des études récentes rapportent des bénéfices sur les comportements pro-sociaux (Lesimple et al., 2022) et le développement cognitif (i.e. Choi et al., 2020), qui peuvent se retrouver auprès d’enfants et adolescents à Besoins Educatifs Particuliers (BEP, Bertoni et al., 2021). La littérature explorant les effets des écrans interactifs, comme les tablettes tactiles, rapporte des effets globalement bénéfiques pour l’enfant et l’adolescent, principalement centré autour des apprentissages scolaires, comme la lecture (i.e. Radesky et al., 2015), l’écriture (i.e. Patchan & Puranik, 2016), les mathématiques (i.e. Moyer-Packenham et al., 2016) ou encore la créativité (i.e. Bitu et al., 2022). Ces bénéfices se retrouvent chez les enfants et adolescents à BEP (i.e. Berninger et al., 2015). En révélant les effets différents de chaque type d’écran employé (passif, actif, ou interactif), cette revue de littérature souligne la nécessité de considérer les spécificités des écrans dans les études à venir. Toutefois, le contenu des activités proposées (Chi & Wylie, 2014) et la façon dont ces écrans sont utilisés pourraient modifier les effets de chaque type d’écran, ce qui appelle à travailler davantage autour du cadre mis en place dans leur utilisation (Adelantado-Renau et al., 2019 ; Konca, 2022).

Session communication affichée – poster 30

Sarah Ferrara (doctorante, C2S, Université de Reims Champagne-Ardenne) collabore avec Marc Aguert (MC, LPCN) elle réalisera également une présentation lors du colloque.

La compréhension du langage chez l’enfant pourrait-elle être juste « suffisamment bonne » ?

Ferrara, S., Aguert, M., & Declercq, C.

Lieu :

Université de Genève

24 rue du Général-Dufour
Genève, 1211 Suisse
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